Aujourd’hui pensez à vous embrasser !!

« Un peu de love et de tendresse … » clame la chanson d'Eddy de Pretto.

Chaque 6 juillet, la journée internationale du baiser pourrait reprendre avec ferveur ce refrain pour inciter toutes et tous aux embrassades.

Sur tous les fronts, toutes les joues, jusqu’au bout des lèvres, le bisou est une excellente thérapie. Tantôt marque d’affection ou d’amour, tantôt vecteur de paix ou de reconnaissance sociale, le baiser a ses codes. Il a aussi sa propre science, la philamatologie, qui lui prête la vertu de stimuler le système immunitaire.

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Mairie de Toulouse, musée des Augustins - Photo Daniel Martin

Dans les collections du musée des Augustins, une œuvre imposante de près d’une tonne de sensualité et haute de 2 mètres illustre cet élan passionné. Il s’agit de la sculpture en marbre « Le Retour » réalisée en 1898 par Auguste Seysses. L’étreinte charnelle des amoureux éternels témoigne de retrouvailles intenses, émouvantes. 

La presse parisienne de l’époque avait évoqué l’épisode de son édification qui « souleva une sorte de scandale et des protestations d’un certain nombre de messieurs et de dames dont la pudeur était offusquée ».

"Le Retour" au jardin des Plantes

Dans le jardin des plantes à proximité du Muséum de Toulouse c'est une copie en résine qui remplace l'original en marbre conservé par le musée. 

Auguste Seysses dans son atelier - Musée du Vieux Toulouse

Parlons de l’artiste

Auguste Seysses est né à Toulouse en 1862. Il meurt à 84 ans le 7 juillet 1946 à Château-Thierry dans l’Aisne.

Elève d’Alexandre Falguière, il obtient en 1892 une bourse de voyage accordé par le ministère de l'instruction publique et des beaux-arts qui lui permet de parcourir l'Italie, l'Espagne, l'Afrique du Nord, mais aussi l'Amérique, le Brésil et l'Argentine.

Devenu un statuaire réputé, il est nommé chevalier de la Légion d’Honneur en 1900 puis promu Officier en 1932.

Domicilié au n°5 de la rue d’Astorg, l’artiste a été un temps voisin du musée des Augustins. Quelques-unes de ses œuvres monumentales sont érigées dans plusieurs quartiers de sa ville natale :  

• Le soir de la vie (fontaine) à l’entrée des allées Frédéric Mistral.
• Le monument aux morts de la guerre 14-18 à la mémoire des enfants des Minimes, de la salade et de la cité ouvrière à la bifurcation de l'avenue des Minimes et de l'avenue Frédéric-Estèbe.
• Le monument aux morts de la guerre 1914-1918 aux instituteurs de la Haute-Garonne dans l’enceinte de l’Institut National Supérieur du Professorat et de l'Éducation du quartier Saint-Agne.