Les travaux extérieurs du musée des Augustins sont lancés : la construction du nouvel accueil du musée sera bel et bien l'événement de cette année 2024 ! À la fois majestueuse et accessible, cette nouvelle aile viendra achever de protéger le grand cloître du côté de la rue de Metz. Le grand cloître, justement, sera lui aussi au centre de toutes les attentions : ce joyau patrimonial va en effet faire l'objet d'une restauration fondamentale, qui lui redonnera son lustre d'antan, tout en consolidant une structure fragilisée par les éléments et le passage des siècles. Au musée des Augustins, comme toujours, on joue avec les paradoxes et on conjugue l'immuable et la nouveauté, le monumental et l'intime. Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre : le musée des Augustins est en pleine mutation mais garde son âme et cette atmosphère qui a séduit nos quelques 137 000 visiteurs de l'année 2023. Merci à vous toutes et tous pour votre intérêt, votre soutien, votre enthousiasme ! Et, au nom de toute l'équipe du musée des Augustins, tous nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2024 ✨
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Jean-Léon Gérôme, "Anacréon, Bacchus et l'Amour", 1848, musée des Augustins. Photo D. Martin |
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| Conférence en ligne "Le corps mis à nu" Mardi 16 janvier à 19h Depuis les vénus préhistoriques et les dieux de la mythologie grecque, le nu est présent dans l’art. Symbole de force ou de fantasme selon qu'il concerne le corps masculin ou féminin, entre héroïsme et érotisme, le nu est prétexte au fil des siècles, à une étude anatomique élaborée visant bien souvent la représentation de la beauté idéale. Les conférences d'histoire de l'art en ligne animées par Marthe Pierot et Isabelle Bâlon-Barberis, conférencières, vous permettent de découvrir les collections du musée au travers de thématiques variées. |
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La conférence diffusée en décembre dernier sur "Nostre Dame de Grasse", ainsi que toutes les précédentes conférences, sont à voir en replay sur notre chaîne Youtube ! |
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Rémi Roig, alternant en communication Pris un peu au dépourvu, il y a quelque chose de drôle et d’embarrassant pour moi que d’ouvrir l’année. Mais il y a un certain plaisir (aussi). Alternant au service communication sur des missions numériques depuis septembre 2023, je pourrais parler du calendrier de l’Avent car c’était mon initiative. Ce n’est peut-être pas tant l’objet en soi (24 stories sur Instagram) qui m’a plu ou qui m’a donné envie de le faire. Mais c’est peut-être plus de la curiosité. L’envie de voir les autres regards. Les regards de ceux qui participent à la vie du musée. Entendre s’exprimer les divers services : la communication, le service des publics, la conservation, les agents techniques. C’est ça un musée. On ne le sait pas, ou pas vraiment, quand on est extérieur. Ce calendrier de l’Avent me plait parce que - tout simplement - il rassemble une partie de chacun. N.B. : le calendrier de l’Avent de l’équipe est à voir sur le profil Instagram du musée 😉 |
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Ce mois de décembre marque une avancée très concrète dans le chantier du nouveau pavillon d'accueil du musée : le bâtiment commence à être visible ! Les fondations ont été coulées et les équipes ont débuté la pose de la charpente métallique, véritable squelette du nouveau bâtiment. Dans l'accueil actuel, les travaux avancent aussi ! Un mur a été construit afin d’isoler et de protéger les zones toujours occupées par le personnel. En janvier, une partie de l’accueil sera réaménagée pour faire la jonction avec la future entrée.
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Le temple des arts Sous la Révolution française, le couvent des Augustins devient le "Museum provisoire du Midi de la République", un des premiers musées en France. Le musée connaît par la suite de nombreuses transformations, dont certaines seront totalement revues plusieurs décennies après. C’est le cas du "temple des arts" créé dans l’église des Augustins en 1831. Afin de gommer le caractère religieux de l’édifice, la municipalité fait araser l’extrémité arrondie du chœur et demande à l’architecte Urbain Vitry de concevoir un "temple des arts" pour exposer les collections du musée. La nef prend ainsi l’allure d’une grande galerie de style néoclassique, dissimulant donc le monument gothique. Après la Seconde Guerre mondiale, divers chantiers de restauration et d’aménagement muséographiques sont entrepris dans le bâtiment qui s’est beaucoup dégradé au fil des décennies. Vers 1950, le "temple des arts", qui ne correspond plus au goût du jour, est démonté : l’architecture médiévale réapparaît et l’église retrouve ses volumes d’origine.
>> En savoir + sur les transformations du couvent des Augustins avec le chatbot du musée. |
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Le Temple des arts. Crédit : Archives Municipales de Toulouse. |
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